jeudi 29 novembre 2012

Moi, dans le Sud, Le Général Ravalomanana dans la Capitale sans garde de corps !



Le journal MALAZA a rapporté des propos du général Richard Ravalomanana m’avertissant d’un éventuel « tora-bato » au cas où je m’hasarderais à effectuer un déplacement dans le Sud. Je ne peux l’empêcher de dire des âneries. Quoique ! Je tiens à l’informer que  je suis du grand Sud, au delà de ma provenance de la région de Menabe. Ma mère est originaire du grand Sud, du foko mahafaly pour être précis. S’il m’arrivait de faire ce voyage dans le Sud, ce serait un grand bonheur pour moi de me retrouver parmi les miens. J’accepte, volontiers le défi qu’il m’avait lancé : Je suis disposée à faire le déplacement dans le sud sans protection. En contre partie, je lui demande de circuler dans les rues d’Antananarivo sans gardes de corps et sans armes seulement deux jours durant. Et on verra le bilan. Qui va être caillassé, lui ou moi ?

vendredi 23 novembre 2012

LE PRESIDENT MARC RAVALOMANANA EN POSSESSION DE SON PASSEPORT



Ces derniers temps, des rumeurs sont véhiculées par certains médias  que les avocats du Président Marc Ravalomanana vont réclamer auprès de la Cour Constitutionnelle sud-africaine la restitution de son passeport. 
Nous tenons à confirmer que ces allégations ne sont que de fausses informations propagées pour discréditer le Président Marc Ravalomanana et démotiver ses partisans.
La Cour Constitutionnelle sud-africaine ne lui a jamais retiré ce document de voyage. Le Président Marc Ravalomanana est toujours en possession de son passeport.
NAIKA Eliane.

dimanche 21 octobre 2012

ABATTRE L’UNILATERALISME PARLEMENTAIRE : UN AUTRE COMBAT A MENER



Le dernier passage de la mission de la SADC à Madagascar a été une bouffée d’oxygène pour la mouvance Ravalomanana qui s’attend à une prise de décision ferme de cet organisme régional en faveur du retour au pays du dernier Président malgache élu démocratiquement, Marc Ravalomanana et sa candidature à sa propre succession.

Les chefs militaires à qui on reproche le principal blocage quant à l’application de l’article 20 de la feuille de route semblent avoir mis de l’eau dans leur vin, si l’on s’en tient à la déclaration publique de certains de leurs représentants. Qu’à cela ne tienne ! Au niveau de la politique, on a l’impression que la grande majorité des partis signataires de la feuille de route  militent plus pour l’urgence d’une sortie de crise par l’organisation de la présidentielle à la date prévue.

Pour autant, toutes les barrières ne sont pas levées. Des soi-disant textes réglementaires sont là pour  entraver l’organisation d’une élection crédible et démocratique. Toutefois, ces textes ont été votés sans les parlementaires de la mouvance Ravalomanana, quand ceux-ci ont adopté la politique de la chaise vide, suite aux infractions répétées des proches de Rajoelina aux termes de la feuille de route et à la déclaration universelle du droit de l’homme, entres autres le refoulement manu militari de Mme Lalao Ravalomanana, épouse du Président Ravalomanana, de l’aéroport international d’Ivato lors de sa tentative de séjourner brièvement dans son propre pays.

Le combat que nous parlementaires issus de la mouvance Ravalomanana devons mener à partir de maintenant est celui du juridique. Cela consiste à faire réviser toutes les lois votées en notre absence, en l’occurrence les textes sur les élections. Sûrement que Rajoelina et ses proches vont brandir les dispositions y afférentes pour défavoriser notre mouvance lors des prochaines échéances électorales.

Il est impératif de procéder, dès maintenant, à une révision de tous ces textes votés unilatéralement par respect aux principes fondamentaux de la démocratie. Ce qui ne sera pas gagné d’avance, car en face, on a un Parlement au sein duquel une «majorité présidentielle» désignée et acquise à la cause du putschiste fera tout pour bloquer toute initiative d’amendement.

Ainsi, j’invite la communauté internationale et les médiateurs,  à commencer par la SADC,  à prendre le terreau par les cornes en imposant au pouvoir de la transition la levée de cet écueil. Autrement, Rajoelina va continuer à instrumentaliser ces textes pour léser l’opposition en général et notre mouvance en particulier. J’estime qu’il est du devoir de la communauté international d’interférer dans notre cuisine interne à partir du moment où la démocratie est foulée aux pieds par le pouvoir, à plus forte raison quand il s’agit d’un pouvoir illégitime dirigé par des putschistes.
NAIKA Eliane.

jeudi 20 septembre 2012

ENCORE DU FLOU SUR L’EXPLOITATION DE NOS TERRES RARES



Les médias internationaux ainsi que quelques quotidiens malagasy ont relayé depuis le mois d’Avril 2012 des bribes d’informations sur un gisement de terres rares dont dispose Madagascar dans la péninsule d’Ampasindava au nord-ouest de la grande île. Le groupe allemand Tantalus Rare earths aurait signé un lettre d’intention pour l’accès exclusif du français Rhodia aux sites couvrant 300 km2 d’Ampasindava où se trouvent plusieurs villages et une forêt primaire de 20 km2.


Depuis hier soir le réseau  Facebook s’alimente de nouveau des informations sur ce dossier. A ce jour, personne ne dispose d’informations fiables sur l’accord qui aurait été signé entre le gouvernement malagasy et ces groupes étrangers sur l’exploitation de ce gisement d’Ampasindava. Est-on en train de nous cacher un gros contrat minier ? Car, il s’agit, en effet, d’un approvisionnement de terre rare estimée à 15.000 tonnes par an pour une valeur de 500 millions de dollars.
Notons que ces terres rares sont composées de 17 métaux différents notamment du lanthane, du l’yttrium et du néodyme, tous nécessaires pour des produits de haute technologique tels que les voitures électriques, les éoliennes, les écrans plats, les disques durs d’ordinateurs et autres lecteurs MP3.
Selon certaines études, le gisement d’Ampasindava peut contenir jusqu’à 130 millions de tonnes d’argile latéritique de laquelle on peut extraire des oxydes de terres rares. D’où l’attrait de ce gisement d’Ampasindava pour de ces deux groupes  européens qui ambitionnent de concurrencer la production chinoise, leader en la matière.


Mon souci c’est cette nébuleuse qui entoure ce projet Tantalus. L’Etat malgache  a-t-il déjà donné l’exclusivité de l’exploitation du site d’Ampasindava à ce projet ? Si oui, pourquoi le peuple malagasy n’en est pas informé ? Des dirigeants irresponsables sont-ils en train de brader nos richesses  à des étrangers, à l’insu de tout le monde ?
Où va ce pays. Sommes-nous dans une transition ou pas ? La feuille de route signée n’autorise le pouvoir de transition à signer quoi que ce soit au nom du peuple malgache, à plus forte raison quand il s’git d’accords à long terme.
Soyons vigilants et veillons à ce que des irresponsables ne profitent pas de cette transition pour piller la richesse de notre pays et se remplir les poches impunément. Il est du devoir de chacun d’alerter l’opinion via tous les canaux de communication (presse, réseaux sociaux etc.). C’est la moindre des choses pour freiner l’hémorragie.

STOP AU PILLAGE DE NOS RESSOURCES !


NAIKA Eliane.

mercredi 19 septembre 2012


TROP DE ZONES D'OMBRE DANS LA GESTION DES DOSSIERS SENSIBLES

En 2009, une révolution dite orange nous a fait gober l’idée selon laquelle la société malgache sera dorénavant décrassée de toutes les salissures des régimes précédents. D’aucuns se souviennent encore de tous ces beaux discours de la place d’Ambohijatovo où les « révolutionnaires » ont promis l’avènement d’un nouveau Madagascar, l’instauration d’un nouvel État marqué par la bonne gouvernance et une meilleure gestion des affaires du pays où la transparence en sera le maître-mot...


Profitant de l’impuissance et de l’inefficacité des organes de contrôle tels que le Bianco et l’IGE, Andry Rajoelina et toute sa clique, dès la mise en place de la transition, seraient impliqués (le conditionnel est de rigueur, présomption d’innocence oblige) dans du trafic de bois de rose, des détournements de biens publics et diverses magouilles, entre autres celles liées à l’octroi des contrats miniers. À un point tel que l’opinion se demande si le pays n’est pas en train de faire du surplace, voire de régresser.

Au niveau de l’administration publique, l’IGE (Inspection générale de l’État) ne cesse de dénoncer, par média interposé, des détournements de fonds perpétrés par certaines hautes personnalités politiques de la transition. La presse malgache a fait écho de l’implication du Secrétaire Général de la présidence dans une grosse malversation financière. À l’heure où ces lignes sont écrites, ce haut responsable de l’État, à notre connaissance, n’est point inquiété par la justice malgache, bien que l’IGE ait fait connaître l’existence d’une enquête judiciaire à son encontre. En tout cas, aucune explication n’a été donnée au public sur la suite réservée à cette affaire. Bref, c’est le black out total sur ce dossier.

Sur le volet bois de rose, le professeur Zafy Albert a divulgué un documentaire allemand où des trafiquants chinois affirment avoir un lien avec le Patron de la transition Andry Nirina Rajoelina. L’opinion attend avec impatience la réaction de ce dernier par rapport à cette allégation. S’agit-il d’un faux documentaire monté de toutes pièces pour le salir ? Si c’est le cas, on se pose la question pourquoi le concerné ne cherche-t-il pas à riposter pour s’en dédouaner ? Si tout est vrai, pourquoi la Justice ne le poursuit-elle pas, sachant qu’il est communément admis, qu’en l’absence de la Haute Cour de Justice, le Président de la Transition est justiciable au niveau de la Justice tout court ?

Le site web mongabay.com, fondé en 1999 par Rhett Butler, spécialisé dans la conservation de l’environnement, a été on ne peut plus clair sur ce dossier en rapportant ceci : « L’enquête secrète a mis en évidence plusieurs cas de revendeurs en Chine qui affirment qu’ils traitent directement avec les plus hautes instances du gouvernement de transition de Madagascar. Liu Hongyu, directeur de l’agence Meheco à Pékin, un grossiste de bois de rose, a été filmé en train de dire qu’il traitait directement avec Rajoelina ». On aimerait bien avoir la version du Patron de la transition sur ces accusations. Comment expliquer ce silence radio de la Présidence sinon un comportement irresponsable d’un dirigeant qui pense ne pas être redevable à ses administrés, un chef qui ne croit pas avoir un compte à rendre à qui ce soit ou tout simplement une personne qui se considère comme étant au dessus de la Loi.
Suite au récent limogeage du ministre de l’Environnement Joseph Randriamiarisoa, les malgaches nourrissaient l’espoir d’une démarche sérieuse du pouvoir pour l’éradication définitive du trafic de bois de rose. Seulement voilà, il y a quelques jours, un quotidien malgache a porté à la connaissance du public l’existence de quatre bateaux chargés de bois de rose à destination de l’Asie. Autant dire que le trafic sur ces bois interdits continue de plus belle, à la barbe des agents forestiers et au détriment de la lutte menée par des associations œuvrant pour la protection des ressources environnementales de Madagascar.
Concernant l’achat des trois hélicoptères Alouette belges par le pouvoir de la transition, des zones d’ombres subsistent. La presse bruxelloise elle-même s’interrogeait sur le bien-fondé de cet achat. Quid de la motivation du gouvernement malgache sur l’achat de ces matériels militaires d’occasion dont l’état technique laisse à désirer. Des rumeurs persistantes font état de plusieurs millions de commission en faveur des acheteurs via une surfacturation. Autrement, comment justifier l’achat unitaire de ces Alouettes à un prix exorbitant de 750.000 euros, alors que la valeur d’acquisition des 23 hélicoptères par la société MAD AFRICA DISTRIBUTION, duquel lot a été trié ces trois alouettes, s’élève seulement à 900.000 euros. Le coût de revient d’une Alouette ne dépasse donc pas les 40.000 euros. Soit une marge invraisemblable de 2250% -j’espère avoir bien fait mon petit calcul de marge- pour la société vendeuse pour chaque unité d’alouette vendue. Pour le Bianco, quelle belle matière première, pour ainsi dire, à mettre sous la dent, si cet organe de lutte contre la corruption tenait à faire son travail correctement !



Quid également du financement de ces constructions d’hôpitaux et stades partout dans les grandes villes de Madagascar. Ce n’est plus un secret pour personne que dans bien de pays africains, la grande majorité des investissements en infrastructures tels que les hôpitaux, les routes, et les stades sont construits sur fonds chinois. Plus de 500 projets touchant les infrastructures en Afrique ont été financés par la Chine, selon le Livre Blanc de la coopération commerciale sino-africaine. Ces dernières années, une multitude de bâtiments publics modernes sortent des terres africaines. Madagascar figure parmi ces pays qui en bénéficient, mais le pouvoir pour l’heure ne semble pas assez enthousiasmé pour en parler ouvertement pour des raisons qu’on ignore. Alors que dans certains pays africains l’existence de ces financements n’est plus des dossiers classés Secret Défense. Le peuple congolais, entre autres sait pertinemment que la Chine est le principal investisseur du pays et son premier partenaire dans le secteur des infrastructures. Il est clair également pour tout le monde que les dons ou prêts chinois sont loin d’être désintéressés. Les médias congolais en révèlent la contrepartie : des grandes entreprises chinoises, en joint-venture avec des sociétés congolaises, s’installent dans la région la plus riche du Congo qu’est la Katanga pour l’exploitation durable de cuivre dont la réserve est évaluée à 500.000 tonnes et celle du cobalt estimée à 9.000 tonnes, via la mise à concession en leur faveur de la mine de Luisha.

Ce qui signifie que les dons chinois en hôpitaux et autres stades présentent une compensation sous forme de contrat minier à long terme. Ce qui ne serait pas forcément le cas pour Madagascar. Pour autant, les doutes sont permis depuis l’arrivée des MSPC (Sakaraha), WISCO (Soalala), MAINLAND (Manakara) dans nos périmètres miniers. Concernant toutes ces constructions d’hôpitaux et de stades, il est difficile de croire à une charité sans contrepartie. C’est trop beau pour être vrai. Nous estimons que le peuple malgache a le droit d’y mettre son nez à partir du moment où un engagement est signé en son nom, à plus forte raison quand il s’agit d’un engagement à long terme. D’autant plus que cette option de partenariat avec la Chine n’est pas un long fleuve tranquille. Au-delà du fait que les pays pauvres africains ne pourront jamais disposer de budget suffisant pour faire fonctionner ces hôpitaux- dont la plupart tombe déjà en ruine, en Afrique, pour la même logique- une friction entre ces pays et les bailleurs traditionnels semble inévitable. En effet, pour un pays sous ajustement structurel et bénéficiaire de l’initiative PPTE comme le nôtre, nos bailleurs traditionnels et le gendarme FMI sont en droit de nous mettre le holà pour plusieurs raisons. Afin de stopper notre élan, ils peuvent évoquer, entre autres, l’éventualité d’une contradiction avec l’effort d’allègement de dettes qu’ils déploient en notre faveur et l’accroissement de la dette publique découlant des garanties proposées aux Chinois. Or notre pays, pour l’heure, n’a nullement besoin d’être mis à la touche par nos financiers traditionnels, tant que la Chine ne peut suppléer aux prestations multisectorielles offertes par nos partenaires classiques, à moins d’un suicide collectif...

Extraits recueillis par NAIKA  Eliane

jeudi 13 septembre 2012

VIVEMENT UNE ENQUETE INDEPENDANTE ET APPROFONDIE POUR FAIRE LA LUMIERE


Un thaïlandais serait intéressé par l’uranium du grand sud.
1. Contexte global
L’affaire Remenabila est une affaire de vol de boeuf banale à l’initiale, mais qui a très vite pris une proportion énorme à cause de la particularité de l’affaire qui a commencé au mois de mars 2012 avec le vol de 900 têtes de bovidés dans la localité de Mahaly (point C), Vers le mois de juin c’est au tour de Iabohazo, de la commune rurale de Marovitsika (point B), district de Befotaka. Plus d’un millier de bovidés ont été emportés.
Les poursuivants composés d’hommes valides issus du fokonolona et accompagnés d’éléments des forces de l’ordre ont été la cible de ces dahalo armés de fusils d’assauts. 11 personnes ont trouvé la mort dans les rangs de ces poursuivants. Mais le plus effarant, c’est l’audace de ces dahalo qui ont rapporté au bureau du maire, les fusils abandonnés par les poursuivants qu’ils ont abattus ou prit la fuite. Le fief de Remena Bila ayant été localisé à Esira (point D).
Des personnes natives de cette région, notamment l’ancien chef de district de Betroka Paolo Emilio Raholinarivo Solonavalona soutiennent qu’environ 300 cases isolées ont été brulées par les militaires durant la traque contre les dahalo de Remena Bila, et qu’une épuration ethnique est en train de se faire dans cette partie de l’Ile.
L’implication de haute personnalité, notamment citée par le général Manakay contre le colonel Bellone, Chef de région Atsimo Atsinananana.
Pourquoi Ambotsirohitra a mis 6 mois après le début de l’affaire et 3 mois après la mort de 11 soldats pour réagir et déployer une logistique conséquente ?
2. Pourquoi ?

2.1.Quel intérêt ?

La thèse officielle avance le phénomène dahalo, vol de zébu, pratique traditionnelle de la région Bara, ce phénomène existe depuis des générations, mais il est maintenant établi que ces dahalo ont bénéficié d’un financement conséquent et sont maintenant équipés d’armes de guerre, donc étant donné la taille du marché, ce serait étonnant que ce soit du simple vol de zébu, il est donc nécessaire de faire une petite analyse des attractivités économique de la région, assez conséquent pour financer une armada, 2.1.1 Cristal, pierres précieuses et semi-précieuses : Dont Remena Bila en personne est un exploitant reconnu dans la région, Mahaly et Esira sont réputés pour la qualité de leur cristal.
2.1.2 Terres rares : du côté de Sakaraha, Ankazoabo, Ankilikaoka Tulear
2.1.3 Uranium : Le projet PAMA (Pan Africa Mining Atomics), plus communément appelés Pan Atomics, le groupe exploite aussi le Mica, la citrine, le cristal et le charbon de terre à Sakoa, le site pour l’exploitation d’uranium se trouve à Maromby (point A), bourg le plus proche d’Esira et de Mahaly, équipé d’une infrastructure conséquente dont un aérodrome, holding appartenant à Premchai Karnasuta, 35e fortune selon Forbes, elle dispose de 10.000 Km2 de concession à Madagascar.
Premchai Karnasuta a pendant un temps arrêté l’exploitation de ses unités à Madagascar, ce qui ne m’empêche pas de venir 2 ou 3 fois par an à Madagascar dans la plus stricte intimité.
2.1.4 Souffre et mercure : il existe une grosse infrastructure sur Marotsiraka
2.1.5 Bovidés : On parle d’exportation massive vers les Comores
2.2. À qui profite le crime ?

Les victimes dues à cette affaire se compte maintenant par centaines, aussi bien civile, militaire que dahalo, l’État a démontré son incapacité à gérer cette poussée de violence, et a affirmé son intention de se réapprovisionner en arme lourde pour la lutte contre les dahalo.
Il y a donc 3 thèses :

Premchai Karnasuta : Financement occulte de certains dignitaires de l’État malgache, assez puissant pour transférer des armes lourdes sans qu’il y ait scandale au niveau de l’armée, ce qui peut se compter sur les doigts de la main.
2.2.2. Groupement d’intérêt économique : De toute façon avec la complicité des tenants du pouvoir, un groupement peut fournir le fond ou la logistique nécessaire, dans le but de dépopulariser l’endroit et occuper le terrain
2.2.3. Trafic de bovidés : La thèse de l’exportation de bovidés peut être retenue, cependant soumise à des restrictions administratives des 2 pays concernés
3. Conclusion
Contrairement aux idées reçues sur cet endroit le percevant plutôt comme le « Deep South » profond où les Dahalo règnent en toute impunité et complètement enclavée, cette région dispose d’une très bonne infrastructure, notamment les routes où des centaines de 4X4 appartenant aux ONG et sociétés sillonnent tous les jours Radio, téléphone satellite, GPS sophistiqués, Andranondambo, Antirimena, Maromby, Esiran,Tranomaro, Tsivory, Marotsiraka, Ebelo, Mahaly sont accessibles par route, et un aérodrome se trouve même sur le site de Maromby.
Il y a des capitaux qui circulent et les attractions économiques ne manquent pas, c’est d’une naïveté de croire que l’enjeu réel est exclusivement dans le trafic de zébu, malgré que c’est une tradition ancestrale.
Et on ne dispose pas d’un arsenal militaire juste par le vol de quelques boeufs, il faut de l’argent, mais surtout un vaste réseau.
— Qui a financé Remenabila ?
— Pour quelles raisons ?
— Qui a intérêt à voir ce secteur se vider de sa population ?
Voilà les questions que nous devons nous poser en tant que citoyen malgache.

Et lire aussi ceci:
Premchai Karnasuta stands on the grass-lined balcony of his 40th-floor office, surveying the Bangkok skyline as the sun sets. “We’re building that one,” he says, pointing to a hulking apartment complex. “And that one,” he adds, indicating another rising block. He pauses and waves a dismissive hand at the site. “So ugly,” he says.
Karnasuta may be the master builder of Thailand, where his family-controlled Italian-Thai Development (ITD) ranks as the construction leader. It built the passenger terminal at Bangkok’s Suvarnabhumi International Airport, the city’s elevated skytrain and its first subway line. The company has contracts for major public works in Thailand, India, Taiwan and Vietnam.
But what really gets the 57-year-old president juiced are mining concessions in Africa, where he is digging for gold, nickel and uranium. When he met FORBES ASIA he had just spent a week in Tanzania. Karnasuta’s idea of fun is sloshing through mud in Madagascar. “I love going around the world looking for minerals,” he says. ITD is also developing mines in Thailand and Laos....

mardi 11 septembre 2012


DAHALO DANS LE SUD : L’AMPLEUR DU DESASTRE !
L’association FIMAMI (Fikambanan’ny Faritra Anosy Miray) a rendu public un document chiffré sur la perte tant humaine que matérielle infligée à diverses communes rurales de l’Anosy.
Je vous invite à lire le contenu dudit document à travers le tableau ci-après :
Date
2012
Commune
Fokontany
Bovidés volés
Dahalo tués
Maisons incendiées
Fokonolona tués
Miaramila tués
Bovidés récupérés
01.01
13.01
01.01
01.03
09.03
17.03
20.03
23.03
25.03
01.04

04.04
10.04
16.04
18.04
30.04

05.05
09.05
01.06
01.09

04.09
16.07
01.08
02.09
05.09
24.07

20.08
13.05
01.07
12.07
01.07
16.07
28.07
29.07
29.07
04.08
19.08
20.08
20.08
25.08
01.09
01.09
05.09
22.05
06.06








TOTAL
Elonty
Marotsiraka
Mahaly
Marotsiraka
Elonty
Mahaly
Maromby
Ebelo
Mahaly
Maromby

Maromby
Esira
Esira
Ranobe
Amboasary-sud
Esira
Elonty
Maromby
Fenoevo Efita
Emagnobo
Betroka

Mahabo
Ambalasoa
Ambatomivary
Bekily

Sarisambo
Manevy
Mahaly
Mahaly
Elonty
Tragnomaro
Tragnomaro
Tragnomaro
Elonty
Esira
Tsivory
Mahaly
Tsivory
Tragnomaro
Maromby
Tragnomaro
Behara
Ampasitena
Bevoay





Vohitelo


Mahiafia
Maromby centre
Marohota
Manombo
Mandarano

Périphérique

Mandarano




Anabinda
Maroanakomby
Iaborano

Beraketa benato



















Morafeno…
Marovotaky
Masiakena
Maharena






100
81
130
80
36
996
20
156
400
126

08

500
300
22

114
400
300


60
43
350
1200
500
164

300
600
40
70
40
194
169
600
30
500
600
340
600
20
70
306
100
300
980








11.945





04












04

86

23







02








02
















121












50











































50








01


01

01




03


01







08


























15





01

















01
03



01



























6





379





06






379


60
26

600



140



























1590

A tous ces chiffres s’ajoute le nombre incalculable de villageois contraints au déplacement vers les villes environnantes.
NAIKA Eliane