mercredi 18 mai 2011

News de l'Assemblée ACP-UE

Les parlementaires des pays membres de l'ACP et de l'Union Européenne viennent de clôturer leur 21 ème Assemblée paritaire, à laquelle j'ai eu le privilège d'assister, en tant qu'invitée.


Je saisis cette opportunité pour saluer la détermination des ces parlementaires à ne jamais cautionner tout pouvoir inconstitutionnel et louer l'effort qu'ils déploient pour le retour à l'ordre constitutionnel à Madagascar. 


Je vous prie de lire ci-après leur déclaration sur la situation à Madagascar:

Déclaration sur la situation à Madagascar par les co-présidents de
l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-EU Joint, Louis Michel and
David Matongo
Budapest, le 17 Mai 2011



A la veille du Sommet de la SADC, Louis Michel et David Matongo, co-présidents de
l’Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE appellent à la mise en place d’un
gouvernement de transition neutre, inclusif et consensuel qui aura entre autre pour
mission de lancer un processus électoral transparent et indépendant menant à la
tenue d'élections démocratiques sous la supervision de la Communauté internationale
et nécessaires à un retour durable à l’ordre constitutionnel.  
La situation à Madagascar est toujours au point mort. Le pays est toujours gouverné par un
régime non élu. Il est impérieux d'avancer une solution définitive de sortie de crise qui passe
par la mise en place préalable d'une transition véritablement neutre, inclusive et
consensuelle selon des critères et un schéma proposés par les trois principales mouvances
politique du pays et dont la SADC est actuellement saisie.
La crédibilité, par conséquent la régularité d'un tel processus électoral, implique que toutes
les mouvances puissent s'y présenter librement et sans condition. L'élection du prochain
Président de la République de Madagascar, acquise dans ces conditions, marquera ainsi le
retour à l'ordre constitutionnel et à la normalité institutionnelle prônés de façon constante par
la communauté internationale et, tout spécialement, par la SADC au travers de la médiation
de l'ancien Président du Mozambique, M. Joaquim Chissano, en sa décision du 30 mars
2009 confirmée le 31 mars 2011. 
L'Assemblée parlementaire paritaire ne pourra que s'en réjouir, car l'Union européenne
pourra alors reprendre avec Madagascar, et au bénéfice de sa population, une coopération
mutuellement fructueuse après une interruption de plus de deux ans qu'a imposé un régime
unilatéraliste et peu soucieux des droits fondamentaux, constitutionnels et démocratiques
qu'est le gouvernement inconstitutionnel malgache actuel.